Le grand troupeau, coffret double CD de lecture musicale de larges extraits du roman : Le grand troupeau de Jean Giono

Ce projet autour du grand troupeau de Jean Giono a consité à produire un coffret de 2 CD de lecture musicale offrant une expérience immersive et poétique aux auditeurs et au public. Il permet de souligner les émotions, les ambiances et les rythmes du texte, en créant une véritable symbiose entre la parole et la musique.

Christine Bretonnier-Andreani lit des extraits de l’œuvre. Les extraits sont empruntés aux différents chapitres du roman de façon à construire une logique narrative autour de la notion de guerre totale : guerre au front, celle des hommes et guerre à l’arrière, celle des femmes, des vieux et des enfants.

Le compositeur Christophe Alzetto accompagne musicalement le texte lu et conçu par Christine Bretonnier-Andreani.

Ce qu’en dit Christine Bretonnier-Andreani

En tant que spécialiste de Giono, Le grand troupeau m’apparaît comme une œuvre incontournable qui continue de résonner avec une force intacte. J’emploie le verbe résonner à dessein. Œuvre majeure de la littérature pacifiste, elle retentit comme un cri tonitruant contre la guerre et un appel à la fraternité des hommes. Publié en 1931, ce récit, profondément marqué par l’expérience de l’auteur sur les champs de bataille, est une ode à la vie, un réquisitoire contre l’absurdité de la guerre.

Giono nous conte l’histoire d’un village provençal ébranlé par le conflit. Tandis que les hommes partent au front, les femmes et les enfants luttent pour maintenir un semblant de vie normale. L’auteur alterne les scènes de la vie quotidienne à l’arrière avec celles, terribles, de la guerre au front. Le titre du roman est une métaphore puissante évoquant les hommes envoyés à la mort comme du bétail.

Giono fait preuve d’un réalisme poignant ; sans chercher à glorifier la guerre, il décrit, avec une crudité saisissante, la souffrance, la mort et l’absurdité des combats. Les descriptions des paysages dévastés et des corps mutilés nous plongent au cœur du conflit.

Ce roman suscite une réflexion sur la condition humaine. L’auteur interroge la notion de sacrifice, la valeur de la vie et l’importance des liens familiaux.

La langue de Giono est d’une grande richesse descriptive et sensorielle ; elle traduit avec une précision saisissante les odeurs, les couleurs, les sons du monde rural et ceux du champ de bataille.

Le grand troupeau est un livre à lire et à relire pour mieux comprendre les horreurs de la guerre et l’importance de la paix.

Le choix des extraits vise à mettre en évidence l’écriture contrapuntique propre à Giono en alternant les scènes au front et celles avec les femmes et les enfants à l’arrière.

Le titre Le grand troupeau de Jean Giono est une métaphore puissante qui traverse tout le roman. Il renvoie à plusieurs niveaux de signification :

Le troupeau de moutons, au début du roman, descend des montagnes, symbolisant la vie paisible et rurale qui est sur le point d’être bouleversée par la guerre.

Les habitants du village, notamment les hommes appelés au front, sont comparés à ce troupeau. Ils sont guidés, dirigés et leur destin semble tout tracé.

Les hommes envoyés à la mort. Le titre prend alors une connotation plus sombre. Les soldats sont dépersonnalisés, réduits à l’état de simples unités d’un grand tout, comme des moutons conduits à l’abattoir.

Cette image souligne l’absurdité de la guerre qui transforme les hommes en chair à canon, sans considération pour leur individualité.

Ce coffret est disponible en commande chez votre libraire

il est disponible à la fnac : https://www.fnac.com/a21579801/Christophe-Alzetto-Le-Grand-troupeau-CD-album

et sur AMZON : https://amzn.eu/d/gGW6L8V

 

un petit aperçu : https://youtu.be/btfmmEd0Wy8

Coffret 2 CD, label ACEL, EAN : 3666946008943

Giono et la Corse: Jean Giono, écrivain de la Corse malgré lui, aux éditions MAIA – Christine Bretonnier-Andreani écrit : « Comment les lieux forgent-ils les cœurs, les passions et les caractères ? Après Nietzsche qui inaugura la série (Nietzsche et la Corse, Thierry Ottaviani aux éditions Maïa), parler de Giono et la Corse tient du paradoxe car il est attesté que Giono n’a jamais mis le pied en Corse. »

Christine Bretonnier-Andreani écrit : « Comment les lieux forgent-ils les cœurs, les passions et les caractères ?
Après Nietzsche qui inaugura la série (Nietzsche et la Corse, Thierry Ottaviani aux éditions Maïa), parler de Giono et la Corse tient du paradoxe car il est attesté que Giono n’a jamais mis le pied en Corse. »
Comme le déclare Jean-Guy Talamoni dans la préface de cet ouvrage :
« L’ouvrage a quelque chose d’une histoire de famille, y compris pour le rédacteur de ces lignes. […] Une histoire de famille, au singulier, donc. Mais également une histoire de familles. Celles des Valery et des Jason. Elles n’appartiennent pas au même monde puisque la première est réelle et la seconde de l’ordre de la fiction. De surcroît, une mer les sépare, des terres aussi. Et pourtant, Christine Bretonnier veut les rapprocher. N’écrit-elle pas “Les Valery ont expérimenté la vie des Jason. Leur sang est à jamais devenu encre, une encre verte, évidemment, comme si, subrepticement, cette belle pierre de Pietra di Verde avait mêlé ses pigments à leur sang.”? […]
Rapprocher la Corse de la Provence aurait été plus difficile s’il s’était agi de la Provence de Pagnol, celle de la côte, avec ses cigales bruyantes et son verbe haut servi par un accent chantant… Celle de Giono, c’est autre chose. Sa Provence à lui, celle de la montagne, peut être très sombre. Et même si les deux auteurs ont pu s’apprécier, et même travailler ensemble, il y a, entre leurs univers respectifs, toute la distance qui sépare la comédie de la tragédie. […]
À A Petra comme dans les Hautes-Collines de Provence, le tragique est toujours là, consubstantiel aux lieux – et aux hommes qui y vivent et en portent la marque. Le tragique sommeille ou se cache, prêt à ressurgir. Mais la croix de Carnaghju protège les hommes, y compris d’eux-mêmes. »

Christine Bretonnier-Andreani à coécrit ce livre avec un ami originaire de Pietra-Di-Verde en Corse, comme elle : Marc Giorgi

Marc Giorgi est né en 1950 à Pietra di Verde en Corse où il réside depuis sa retraite de l’Éducation Nationale en 2013. Passionné de généalogie, il consacre une grande partie de son temps libre à retracer l’histoire des familles pietrolaises et à évoquer la vie d’autrefois dans son village natal.

trouver le livre

Giono et la Corse, Jean Giono écrivain de la Corse malgré lui

de Christine Bretonnier & Marc Giorgi, ISBN: 978-2-37916-552-8, prix : 19,00

à commander chez votre libraire, sur Amazon ou à la FNAC et sur la site des éditions MAIA : https://www.editions-maia.com/livre/giono-et-la-corse/

La presse en parle

À écouter : une interview de Jacques Fusina sur le site Musanostra.

La mairie de Pietra di Verde en parle.

Interview de Antoine Albertini pour Corse-matin le 4 septembre 2018

Article de Jacques Fusina dans la page Cultura de l’Informateur Corse Nouvelle

Article de Véronique Emmanuelli pour Corse-matin du 27 juillet 2021

Article de Paul-Mathieu Santucci pour Corse-matin du 5 août 2021 sur le spectacle de lecture musicale « Giono et la Corse » donné par Christine-Bretonnier-Andreani, Marc Giorgi et Damien Michel au village de Pietra-di-Verde

Vidéo de la lecture musicale de Giono et la Corse au village de Pietra-Di-Verde

Quasi / Modo – Extra / Modum, Du minus à l’ogre dans les récits de Giono. Préface de Sylvie Vignes. éditions MAIA

Ce qu’en dit Sylvie Vignes dans la préface

Sylvie Vignes dans sa préface analyse parfaitement la démarche de Christine Bretonnier tout au long de cet essai :
« Essayiste et poète, Christine Bretonnier ne se montre jamais frileuse dans ces choix de sujets et n’opte jamais non plus pour une « écriture grise ». On pourrait presque dire en reprenant la célèbre formule de Marguerite Yourcenar à propos des Mémoires d’Hadrien, qu’elle écrit elle aussi « un pied dans l’érudition, l’autre dans [la] magie ». Heureuse conséquence, chez son lecteur aussi, cerveau gauche – nourri par les connaissances philosophiques, mythologiques, médicales et psychanalytiques qui viennent sans cesse étayer et corroborer ses analyses – et cerveau droit sont également sollicités : plaisir intellectuel et émotion esthétique sont toujours présents et souvent intimement mêlés quand on lit Christine Bretonnier.
Spécialiste de Jean Giono, elle a déjà, entre autres, consacré une thèse à l’inceste dans Deux cavaliers de l’orage et Récits inachevés, et un essai au « combat avec l’Ange » comme « figures du désir» dans ses œuvres.
Ce nouvel essai embrasse un sujet tout aussi ambitieux et délicat : la figure du monstre dans l’univers gionien, figure vertigineusement signifiante et protéiforme. »

Détail sur le livre

QUASI / MODO – EXTRA / MODUM, Du minus à l’ogre dans les récits de Giono, éditions MAIA

de Christine Bretonnier
ISBN: 978-2-37916-020-2, Prix 16,00

Disponible à la fnac, sur Amazon et sur le site de l’éditeur MAIA : https://www.editions-maia.com/livre/quasi-modo-extra-modum/

Le tableau de Christophe Alzetto de la première de couverture

Christine Bretonnier-Andreani a fait appel à Christophe Alzetto, un ami plasticien et lui a commandé une création pour la première de couverture de l’essai.

Fred Bittoun, son mari, a réalisé une vidéo de l’échange entre Christine et Christophe autour de ce tableau.

Dans le cadre des 50 ans de la mort de Jean Giono, Chritine Bretonnier-Andreani avait organisé, le 4 décembre 2021, une conférence : « Giono aux prises avec ses monstres » à la médiathèque de Meaux

Le combat avec l’Ange – figures du désir dans les récits de Giono, éditions MAIA

Par la magie de l’art, ricanements amers et gémissements acerbes font place au sourire de l’humour. Chacun peut dire sa souffrance à condition d’y mettre les formes, à condition de choisir « la forme ». Choisir la légèreté et le détachement plutôt que l’enlisement dans le drame de l’existence, même en face de la mort, la mort de soi, et celle des autres. […] Ce travail d’orfèvre auquel se livre Giono constitue bien le seul véritable remède à sa mélancolie. L’expression, tant que l’on s’en tient aux diverses modalités du « soupir » ne peut apporter qu’un soulagement précaire. C’est bien la mise en scène de la souffrance qui peut le mettre sur la voie de la guérison. Il faut que le malheur ressenti devienne objet à décrire, à représenter.

Toute vie s’« achève » sans être achevée. Dans les Récits inachevés, Giono s’efforce d’en construire le récit, en en construisant l’épilogue. Quand il n’y a plus rien à faire, il reste à dire et tout d’abord à construire, dans l’après- coup, le sens d’une existence. Le sens d’une vie étant à constituer, et non pas simplement à reconstituer. Travail d’archéologue, d’anthropologue, de psychologue, de philosophe, d’artiste, à la recherche de la vérité ; car il ne s’agit pas simplement de découvrir, il s’agit d’inventer, de produire « le mot de la fin » grâce à la constitution d’une parole poétique puisque créatrice.

Détail sur le livre

Le combat avec l’Ange – Les figures du désir dans les récits de Giono, éditions MAIA collection Savoirs partagés

Christine Bretonnier-Andreani

ISBN: 979-10-95883-73-9, prix 16,00

à commander chez votre libraire, sur Amazon, à la fnac et sur le site des éditions MAIA : https://www.editions-maia.com/livre/le-combat-avec-lange-figures-du-desir-dans-les-recits-de-giono/