Jean Giono – un désir monstre au-delà de toutes les transgressions, essai aux éditions Jacques-Marie Laffont

Jean Giono – Un désir monstre au-delà de toutes les transgressions :

Cet ouvrage est issu de ma deuxième thèse de doctorat sur GIONO sous la direction de Julia Kristeva. C’est devenu un livre grâce à Julia Kristeva et à mon éditeur Jacques-Marie Laffont ainsi qu’aux dirigeants du Groupe LDL, Guillaume Dumoulin et Gauthier Dupont, deux jeunes éditeurs très novateurs avec lesquels Jacques-Marie Laffont s’est associé.

En quoi mon essai est-il très différent de tout ce qui a été publié sur Jean Giono ?

De nombreux livres explorent le Giono romancier exceptionnel sur le registre de l’agro-pastoral, voire même le Giono « écologiste » avant l’heure. De très nombreux ouvrages parlent également du Giono « pacifiste », ce qui lui a causé bon nombre de désagréments de la part de ses pairs, de l’un de ses éditeurs, sans parler des hommes politiques de l’époque (période autour de la deuxième guerre mondiale).

Mon propos a été de donner une nouvelle lecture de l’auteur de Regain et du Hussard sur le toit. Je me suis donc concentrée sur le Giono deuxième manière (les romans écrits à partir de la deuxième guerre mondiale). Une lecture, en quelque sorte « lacanienne », sur les dérives et explorations du désir et des chemins de traverse qui sous-tendent l’œuvre de Giono. C’est cette lecture qui rend cet essai différent de tous les autres ouvrages sur Giono.

Jean Giono – Un désir monstre au-delà de toutes les transgressions, renouvelle radicalement l’approche critique sur l’auteur de Que ma joie demeure. Cet essai propose une lecture profondément novatrice de l’œuvre gionienne, loin des approches traditionnelles centrées sur son rapport à la nature ou son humanisme. Je révèle un Giono inédit, où le désir, la monstruosité et la transgression occupent une place centrale, structurant son imaginaire et son écriture. En mobilisant la psychanalyse (Freud, Lacan, Kristeva), la philosophie (Nietzsche, Kostas Axelos) et l’esthétique (Van Gogh, Frida Kahlo, Antonin Artaud), l’essai met en lumière la part d’ombre et de vertige qui traverse son œuvre. Depuis Un roi sans divertissement jusqu’à Ennemonde, en passant par Deux cavaliers de l’orage, ce voyage au sein des pulsions et des interdits révèle un Giono insoupçonné. À travers les figures de la mère archaïque, les mythes et les personnages dévorés par l’excès, j’interroge la tension entre pulsions et interdits dans un univers romanesque où « l’inquiétante étrangeté » fait loi. Une relecture audacieuse qui rompt avec les interprétations classiques et renouvelle en profondeur notre compréhension de Giono, dévoilant un écrivain aux prises avec une esthétique du trouble et de la métamorphose.

« Une lecture érudite et passionnante, portée par une réflexion profonde sur l’identité et la création littéraire » selon mon éditeur Jacques-Marie Laffont.

livre disponible

Ce livre est disponible sur le site de l’éditeur : https://jmlaffont-editions.com/librairie/intertextes/jean-giono-christine-bretonnier-andreani/

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Parution le 30 juin 2025, 362 p., ISBN : 978-2-488325-35-6, Prix 28€

La presse en parle

Fascinée par Jean Giono, cette autrice du Pays de Meaux dévoile la face cachée de l’écrivain

Par Robin Peraudin du journal La Marne

Dans son ouvrage, Christine Bretonnier-Andreani dévoile une face de l’écrivain français. Un Giono insoupçonné, entre pulsions, monstres et désir.

Jacques-Marie Laffont, éditeur de l’ouvrage (à gauche) et Christine Bretonnier-Andreani (à droite), sont fiers de cette nouvelle parution depuis juin dernier. ©Photo Fred Bittoun

Et s’il fallait oublier le Giono lyrique, panthéiste, proche de la nature, pour redécouvrir un écrivain hanté par le désir, le sacré et l’abîme ? C’est la proposition audacieuse de Christine Bretonnier-Andreani, ancienne enseignante dans le Pays de Meaux, dans Jean Giono- Un désir monstre au-delà de toutes les transgressions, un essai dense, rigoureux et incandescent. Fascinée par l’écrivain français, l’autrice dévoile dans son ouvrage la partie sombre des œuvres de Giono, notamment à son retour de la Première guerre mondiale « J’ai choisi de proposer une lecture, en quelque sorte lacanienne, sur les dérives et explorations du désir et des chemins de traverse qui sous-tendent l’œuvre de Giono », affirme l’autrice. Loin des représentations classiques de Giono comme « écrivain de la terre », son approche fait émerger un Giono du trouble, de la monstruosité, de la transgression.

Le Giono « deuxième manière » : au cœur des ténèbres

Christine Bretonnier-Andreani concentre son attention sur les œuvres de la maturité, ce qu’on appelle le « Giono deuxième manière », celui d’Un roi sans divertissementLe Moulin de PologneLes Âmes fortes ou Ennemonde. « Ce sont ces romans qui m’ont toujours intéressée, écrit-elle, parce qu’ils explorent les passions humaines incarnées dans les personnages. » Ces figures, transfigurées par l’imaginaire de Giono, révèlent une tension constante entre pulsions et interdits. « Depuis Un roi sans divertissement jusqu’à Ennemonde, en passant par Deux cavaliers de l’orage, ce voyage au sein des pulsions et des interdits révèle un Giono insoupçonné. »

La mère archaïque, les monstres, la transgression

L’essai est structuré en trois grandes parties. D’abord, « La mère archaïque », où l’autrice analyse les figures féminines omniprésentes et puissantes. Elle cite Freud et Lacan pour éclairer cette quête du Féminin. Ensuite, dans « Les monstres dans l’imaginaire gionien », elle s’attarde sur la présence de l’hermaphrodite, de l’ogre, du monstre marin. Enfin, « Genèse d’une philosophie de la transgression » tisse des liens profonds entre Giono et d’autres figures de la création : Antonin Artaud, Vincent Van Gogh, Frida Kahlo.

Un essai transdisciplinaire

Ce qui rend cet essai si singulier, c’est la multiplicité des regards croisés. Bretonnier-Andreani mobilise la psychanalyse (Freud, Lacan, Kristeva), la philosophie (Nietzsche, Axelos), l’esthétique (Artaud, Van Gogh, Kahlo), pour construire une typologie du monstrueux. « Le monstre, chez Giono, n’est jamais totalement extérieur : il naît du clivage, du refus du refoulement. »

Un regard renouvelé sur un écrivain majeur

En s’éloignant des approches convenues sur le Giono humaniste et poète de la nature, Christine Bretonnier-Andreani offre un regard neuf, dérangeant, fascinant. Elle nous montre que chez Giono, le désir est monstre, que le langage est chair, que l’inconscient travaille chaque phrase.

Un livre salué pour sa richesse intellectuelle, sa force d’interprétation et la puissance de son écriture.

Article à retrouvé en ligne sur le site du journal La Marne :

https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/fascinee-par-jean-giono-cette-autrice-du-pays-de-meaux-devoile-la-face-cachee-de-lecrivain_63069527.html

rencontre à la librairie Alma de Bastia le 23 août 2025

Séance de rencontre dédicace à la librairie La Marge d’Ajaccio le 28 août 2025